Hati, hati, Hari jumat, Perancis Wayang ! (attention, attention, vendredi, des marionnettes françaises ! ) Tampak Siring Episode 2

Une semaine, c’est bien court… A peine avions nous fini l’atelier de marionnettes, à peine fallait il penser à tous les aspects pratiques de la représentation du vendredi. Faire vite une petite affiche de communication, découvrir la scène et ses possibilités techniques, inventer une régie avec le matériel qu’ils vendent sur place, former David au spectacle et retrouver nos propres marques dans un spectacle que nous n’avions pas joué depuis décembre… Généralement, dans ce genre de situation, deux sillons se creusent alors sur le haut de mes sourcils et je sais qu’ils ne se relâcheront qu’après le spectacle. Etre concentré et anticiper les actions avec quatre coups d’avance dans un environnement inconnu… Avec Sandrine, nous décidons de commencer par la faisabilité technique et la communication avant de repenser au jeu. Sandrine nous concocte une belle petite affichette sous les compliments appuyés du directeur de l’école, Hamid, qui ne manque pas une occasion de poser avec elle sur les photos. Pendant ce temps, je retourne à Tirta Empul mardi pour revoir le « Wantilan » (nom des lieux de représentation généralement accolés aux temples).

Une fois de plus, nous étions bien tombé : le lieu était suffisamment grand (16m sur 16 m) et assorti de nombreuses prises électriques tous les deux mètres. Face au Wantilan, une superbe villa hollandaise nous surplombait du haut d’une colline à la pelouse verdoyante. Cette villa fut construite par Sukarno dans les années 60 pour vivre ses amours avec ses nombreuses femmes. Même si Sukarno est destitué depuis 1967 et mort depuis, les locaux l’appellent toujours « Rumah sukarno ».

Juste à côté du Wantilan, se trouve le temple de Tirta Empul avec ses sources sacrées. Près de 20 jets se déversent dans deux bassins grâce à un système de canalisation datant du XIIème siècle. Chaque jet a sa signification. Seuls deux jets sont à éviter, ils correspondent à des événements particuliers : un décès, une maladie grave. Les sculptures autour des deux goulots se distinguent nettement par des formes plus imposantes. Même si le spectacle prenait beaucoup de place dans ma tête, j’ai voulu prendre le temps de ce rite généralement pratiqué par les locaux et les pélerins. Pour les hindouistes, il n’y a aucun problème à ce qu’un étranger pratique les mêmes gestes, l’eau est pure pour chacun. Dewa, Jéro et David m’accompagnent et nous voilà revêtus des sarongs d’usage. Nous pénétrons dans les bains et la procession devant les jets débutent. Des familles entières sont là pour baigner les enfants, la grand-mère, la mère, la sœur, le Père… il est convenu de baigner sa tête sous le jet à trois reprises et d’amener l’eau à sa bouche trois fois tout en faisant des vœux pour ceux que l’on aime. Parfois, nous attendons longtemps avant d’atteindre le jet car une personne prie plus longtemps. Durant l’attente, les enfants grelottent alors sous l’effet de cette eau fraîche. Arrivés au jet, certains pèlerins prennent le goulot entre leurs deux mains et pratiquent un mouvement de va et vient de leur tête presque violent. Je n’entends pas de mantras, l’incantation est intérieure. Je me sens bien dans ce baptême hindouiste. Déjà, la veille, nous étions allés à une cérémonie du quartier juste à côté de la maison. Le son du gamelan, le banquet d’offrandes, les danses des guerriers et des princesses nous avaient conduit tout naturellement au moment final de la prière où les balinais nous ont invités en nous donnant rapidement des fleurs pour que nous fassions les mêmes gestes. Le prêtre est venu, trois fois sur la tête, trois fois l’eau à la bouche. Sandrine était tout étonnée de participer à une prière pour la première fois de sa vie. Après le bouddhisme thaïlandais, le confucianisme vietnamien, l’étape balinaise était sous le grand patronage de Visnu. Ce voyage de religion en religion m’a permis de comprendre à quel point l’hindouisme est une des seules à utiliser aussi ouvertement les arts de la scène dans ses rites. A l’école de Sandie, tous les jeudis matins sont consacrés à l’apprentissage des danses traditionnelles. De même, trois fois par semaine, les hommes se réunissent le soir pour répéter les mélodies du gamelan. La représentation collective d’un acte « artistique » fait partie du quotidien de chacun.

Ce caractère rituel omniprésent m’a fait repenser aux sources grecques du théâtre : les représentations dédiées à Dionysos. En France, cette source religieuse du théâtre restait un peu comme un chapitre de mon cours d’histoire dont la réalité est à jamais perdue. Ici, cela devient concret dans ma tête et je m’aperçois à quel point la dimension rituelle change tout dans le rapport à l’acte artistique. A l’exception des lieux touristiques très rémunérateurs, les balinais ne jouent pas pour un public, ils jouent pour d’autres raisons. Le soir de ma baignade sous les jets sacrés, nous avons assisté à une autre grande cérémonie du quartier. En l’espace d’une heure, divers éléments très disparates se sont agrégés sous nos yeux et un chaos indescriptible s’est construit lentement : D’abord, il y a le « gamelan » composé de xylophones dont la vibration est assurée soit par des grosses lames de métaux, soit par des sortes de bols renversés. Cet orchestre uniquement composés de percussions métalliques réunit près de 25 musiciens tous issus du quartier un peu comme nos anciens orphéons municipaux. Le son de la « fanfare gamelanesque » est magique : Pour éviter la saturation des sons, les musiciens arrêtent la vibration des métaux avec leur main dès que le marteau a créé le son. L’ensemble donne l’impression d’être dans une grande forge harmonique rythmée par des cadences aux cycles irréguliers et toujours harmonieux. Des accélérations et des montées en puissance soudaines se gravent alors dans votre corps d’une manière profonde, presque inconvenante. Le son du gamelan est une porte vers le moment rituel. Dans un coin près du gamelan, deux acteurs préparent à revêtir leurs masques « topeng ». Le second élément du chaos se met alors en place. Les acteurs débutent leur succession de saynètes tantôt dansées tantôt parlées en changeant souvent de masques. Le gamelan se connecte à leur jeu et je remarque que chaque apparition de masque fait l’objet d’une accélération brutale du rythme. C’est alors que nous percevons très clairement le lien existant entre le gamelan et les postures physiques des danses balinaises : Les pieds ouverts à 180 °, les bras soulevés en forme d’angle permettant aux mains de s’exprimer pleinement grâce au mouvement d’un doigt, des têtes montées sur roulement à bille qui effectuent des mouvements de droite à gauche soudains. Avec des moments de quasi immobilité ou seul une partie du corps bouge et des changements de postures violentes et soudaines, la danse balinaise est un curieux mélange d’hiératisme et de violence. Tandis que les deux masques poursuivent leur jeu sur un tout petit espace sans faire l’objet d’une très grande attention de la part de l’auditoire, le troisième élément du chaos débute. Sur une petite scène entre le banquet d’offrandes et les deux masques topeng, un dalang sort les marionnettes d’ombre, en plante quelques unes dans un énorme tronc de bananier et commence à en faire parler d’autres accompagné par le son de deux petits xylophones qui jouent en même temps que l’autre grand gamelan. Cela se passe dans l’indifférence la plus totale. Dans le même temps, un quatrième élément vient s’ajouter : les danseuses se mettent en place pour effectuer leur chorégraphie puis un groupe d’anciens commencent à chanter dans un micro des prières puis des femmes s’assoient entre les offrandes et les deux masques topeng et chantent à leur tour des mantras. D’autres discutent le « bout de gras » comme au marché. Le chaos est constitué et il dure près d’une heure.

Dans ce chaos, la notion de jouer pour un public était totalement absente, ils jouaient dans un autre but : ils réactivaient des forces, ils participaient à un univers plus grand qu’eux. Dès ce soir là, nous savions que nous jouerions « Imago » dans des conditions de brouhaha et de mouvements perpétuels, nous savions que nous devions nous mettre en tête de jouer Imago pour Imago lui-même, pour réactiver ce en quoi il participe au monde. Même si personne ne venait, nous étions dès lors persuadés qu’il fallait que nous jouions comme ce dalang qui jouait le Ramayana sans être regardé excepté par Sandrine qui cherchait en vain le pourquoi du secret. Pour ma part, c’est le degré de chaos qui me fascinait. Toute cette douceur du jour, cette lenteur du quotidien, ces efforts méticuleux des offrandes se renversaient le soir venu pour un court instant de défoulement. Je pensais alors à la puissance que devait revêtir la tragédie quand elle avait toute sa dimension rituelle. Je pensais à tout cet effort poétique dédié au chaos, à la mort d’Hyppolite terrassé par les monstres de Poséidon, au suicide de Phèdre, au suicide du Roi Majapahit, ce roi javanais qui provoqua un vaste suicide collectif lorsqu’une prophétie annonça la chute de son royaume et l’avènement de l’Islam sur sa terre. Le reste de sa cour fuît vers Bali faisant de cette île cet oasis hindouiste. Beauté et Chaos

Ce tout autre rapport à la représentation a créé aussi des moments comiques lorsque nous avons demandé à poser des affiches au Wantilan. Les trois gardiens chargés des vestiaires pour les pèlerins ont regardé l’affiche avec beaucoup de méfiance et la délibération assez vive fut suivie d’un « tidak » (non) assuré comme si le choix de refuser était profondément bon. Nous nous sommes contentés alors de poser notre petit format A4 sous le Wantilan persuadé que personne ne le verrait… Tracter parmi les familles du quartier était aussi une belle expérience. La traduction de marionnettes et de théâtre se confond sous le terme générique de « Wayang ». Sandrine et moi n’avions vu ce terme que dans les magnifiques livres sur les marionnettes asiatiques et cela nous faisait tout drôle d’entendre Dewa expliquer que nous étions des « dalang » (terme généralement utilisé pour les maîtres de marionnettes) et que nous allions faire du « Wayang ». Tout de suite, nous précisions que c’était du « perancis wayang » (marionnette française) et même cela nous intimidait tant nous ne sommes pas représentatif des pratiques françaises. Bref, à un moment, il faut quitter les préventions du monde culturel français avec ses dossiers, ses cloisons et ses légitimités pour redevenir simples. Qu’étions nous venus chercher ici sinon l’essentiel ? La devise des compagnons du tour de France que mon grand père répétait souvent me revenait alors en tête : « tout est compliqué avant d’être simple ». Je crois qu’il faut marcher loin avec sa pratique pour le comprendre.

« Simple », c’est vrai qu’il fallait faire simple si on voulait jouer trois jours après. Mais comme d’habitude, la dimension technique compliquait tout. Comment faire la régie d’Imago avec quatre petits projecteurs de 50 watts, deux lampes de chevet à batterie solaire, et trois lampes pour les ombres ? Comment relier tout cela à une seule personne qui pourra lancer et faire varier le tout selon la situation de la pièce ? Là encore, nous avons eu beaucoup de chance avec la présence sur place de David et Natacha, les deux volontaires français de l’école. Ayant dirigé à plusieurs reprises des colonies et des centres d’animation, tous deux savaient ce qu’une échéance signifiaient et ils nous ont offert leur semaine, leur disponibilité, leur connaissance du quartier avec beaucoup de générosité. Ils nous ont aussi permis à ce que les choses avancent en dépit de la temporalité si spéciale à Bali où les choses se font par des chemins inconnues de nous. Autant, une maison peut se construire en deux semaines grâce à une mobilisation exceptionnelle de tout le quartier, autant des petites demandes peuvent prendre des mois avant de se réaliser. Grâce à David, sa bonne volonté et sa moto, les problèmes pouvaient être pris et résolus un à un. Aller dans les quincaillerie, comparer les prix et le matériel, refaire les schémas de connexion sur un petit bout de papier, penser aux différentes séquences de jeu, accorder les prises mâles et femelles, prévoir les interrupteurs et les variateurs, ma tête bouillonnait mais à chaque moment de surchauffe, David me sortait une blague, désamorçait mon stress avec son grand sourire. Avec lui, Bali se teintait de couleurs antillaises. En deux jours, tous les problèmes de régie étaient résolus. Natacha aussi participa grandement à désamorcer le stress de Sandrine grâce à un gâteau au yaourt délicieux. Sur le sofa, Sandrine poussa un soupir de soulagement explicite. Ce gâteau eut l’effet d’une Magdeleine de Proust. Tout de suite les évocations du goûter d’enfant nous sont revenues et nous nous sommes mis à rire devant Dewa et Jéro qui ne comprenaient pas notre extase. Le soir, nous nous retrouvions devant les séries « Bintang » de la télévision indonésienne et Dewa me faisait réviser les quelques mots appris dans la journée.

La semaine passa à une vitesse fulgurante et nous sommes vite arrivés au moment de la représentation. La veille, nous avons passé notre journée au Wantilan pour laver le sol, faire tous les essais dans les conditions réelles. David notait scrupuleusement chaque indication, Sandrine retrouvait ses marionnettes et essayait l’effet du carrelage sur la mobilité de la fourmi. Une grande pluie tropicale s’abattit alors sur le wantilan et tous les visiteurs se sont réfugiés près du décor. Même pris dans mes préoccupations de metteur en scène, j’avais du mal à croire que tout ceci était réel et que nous allions jouer le lendemain.

Tout devait être démonté et rangé pour 21h si nous voulions stocker le décor dans un endroit sûr. Avec Sandrine, nous avons alors couru pour poser tous les marquages au sol et régler les projecteurs dans les conditions de nuit. A 20.30, tout était prêt pour le lendemain et nous pouvions démonter tranquilles. Une fois, le décor rentré dans sa boite, nous étions contents de la journée, nous pouvions partir sereins. C’est alors que nous avons entendu un bruit de sparadrap, nous nous sommes retournés et nous avons vu Dewa tout fier d’avoir nettoyer le sol en décollant tous nos marquages… C’est dommage qu’aucune photo n’ait alors immortalisé nos visages. Sandrine eut les pattes coupées et pour ma part, je réprimais un accès de colère en répétant à Dewa « tidak masalah » (pas de problèmes…). Je pense qu’il a tout de même bien pris conscience de sa bêtise car nous ne l’avons presque plus vu le reste de la soirée…

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Le lendemain accompagnée de David, nous avons remonté notre décor, en essayant le visage collé au sol, de retrouver de petites traces de sotch resté au sol. Une gymnastique du matin qui nous a bien fait rire et surtout nous a rappelé qu’ici il ne faut pas trop anticiper et laisser venir les choses. Cette journée de montage fut également une journée très vivante au temple. Nous avons vu de nouveaux défiler de nombreuses familles, des touristes japonais, coréen … Mais notre plus grande surprise fut lors de l’arrivée en début d’après midi d’un cortège de cérémonie avec plus de 200 personnes, des prêtres, de gamelans, des danseuses et des guerriers habillés dans de splendides costumes. Pendant que le cortège s’installés devant les bains et dans le temple pour la cérémonie, deux gamelans se sont installés juste devant le wantilan. Nous avons donc fini d’installer la technique avec une musique ambiance qui nous a changé de celle que nous passe généralement Loïc pour nous détendre et nous donner du cœur à l’ouvrage … Pendant notre pause, nous avons pu profité de prendre en photo les danseurs et danseuses… C’était tout simplement hallucinant de voir notre décor d’Imago en fond et la cérémonie en avant scène. Un mélange et une rencontre improbable et pourtant bien réelle.

Notre installation présente depuis deux jours dans le wantilan attirait beaucoup de regard curieux. Petits et grands venaient à tour de rôle nous demander ce que nous étions exactement entrain de préparer et se retrouvaient souvent devant notre valise à moitié ouverte, depuis laquelle on pouvait voir sortit des petits objets insolites et de marionnettes bien différente des wayang kulik. Afin de pouvoir se libérer de toutes les questions que nous suscitions et libéré un peu l’espace derrière l’écran, David a improvisé des jeux à la corde à sautée avec les enfants qui nous ont permis de les occuper pendant un bon moment et de faire rire les anciens à la vu de la douce relation que nous avons établis avec ces gamins tous étonnés d’avoir une autre relation avec des étrangers. D’habitude, muni de nombreux parapluies ils attendent l’averse et accompagne les touristes pour qu’il évite de se tremper moyennant quelques rupiah.

L’heure de la représentation est proche, nous sommes prêt : David revoit ses derniers effets lumières et sons, nous nous maquillons dans un petit coin du wantilan un peu sombre et pourtant le public se fait rare. Quelques enfants arrivent enfin vers 19 heures, heure de la représentation. Nous sommes inquiets, le bouche à oreille a-t-il bien passé ? Existe-t-il un quart d’heure Balinais ? Nous attendons inquiet derrière notre écran que David se met à annoncer le début du spectacle en Bahasa indonésia avec son micro. Le spectacle commence. Très vite, dans les 10 premières minutes du spectacle, nous voyons le wantilan s’emplire. Devant, sur les cotés, derrière l’écran du monde, du monde de partout. Notre écran prend la même place que l’écran des wayang kulik, il est aussi important de voir l’effet de l’ombre que la manipulation. Je ne suis pas habituée à avoir du monde juste à coté de moi et je me rends compte que leur présence et finalement plutôt agréable. Je ne suis plus la seule à partager mes secrets d’interventions. Nous avions peur que notre spectacle se noie au milieu du bruit et finalement, il s’est plutôt noyé au milieu du monde. Nous étions très contents de voir que les enfants balinais riaient exactement au même moment que le jeune public français. Les images que nous avons crée permettent un approche identique ce qui nous rassure profondément. Chaque apparition de marionnette est acclamée par des applaudissements ce qui nous fait intérieurement bien rire. A la fin du spectacle, le public est presque déçu que le spectacle s’arrête. Ils en veulent encore, ils auraient voulu voir d’autres marionnettes, d’autres images… Dewa nous explique que si le spectacle avait duré plus longtemps, il y aurait eu encore plus de monde car les balinais arrivent toujours progressivement, à leur rythme… On aurait presque pu faire deux représentations d’affilées pour satisfaire les retardataires.

Sandrine

8 Réponses to “Hati, hati, Hari jumat, Perancis Wayang ! (attention, attention, vendredi, des marionnettes françaises ! ) Tampak Siring Episode 2”

  1. celine Says:

    coucou les amoureux aventuriers ;,,,,,

    je m’attendais à ce que vous viviez une aventure extraordinaire, ca c’était sur…. mais pas à ce que l’on réussise à la partager avec vous…..

    bravo, pour votre courage, votre talent journalistique et votre sens du contact et surtout pour votre générosité un grand merci….

    mille bisous à tous les deux et que le meilleur reste à venir,

    je laisse la parole aux enfants
    Coline :jyoiyikji&é »‘(§è!çà)-
    Mathis : vos photos sont magnifiques gros bisous ciao

    marc étant sur le chantier, je sis pour l’en entendre parler souvent qu’il est fier et heureux de votre aventure. et emerveillé par vos post et vos photos,

  2. quel plaisir de te lire, de rêver et de vous jalouser
    vite vite la suite des aventures

    bises

    • que cette petite jalousie se transforme en détermination farouche de partir en voyage et nous le faire partager à ton tour. Vivement les jalousies réciproques… bise de surabaya, rémi

  3. LAMBERT Says:

    Il est amusant de constater que les traces malencontreusement effacées sur le sol (pour la préparation de votre prestation), restent pour nous,aussi
    indélébiles. Amusant clin d’oeil……. Non?

    …. Mais peut-être est-ce l’effet de l’un de ces jet-d’eaux….

    Nous vivons avec vous un monde bien étrange, ne coupez pas le fil…….

    Bisous!

  4. Quel reportage pas,sionnant vous nous faites vivre , grâce à vos talents on découvre un pays ,ses habitants,leurs façons de vivre, votre approche très personnelle… en un mot un REGAL !! Un grand merci à tous les deux ; Quel bonheur pour ceux que vous côyoyez et aussi pour nous grâce à votre verve »Lamberesque »!!

  5. Jean Marie NOUGARET Says:

    Vous vous accrochez à cette relation régulière… vous prenez le temps de vous poser pour nous écrire…c’est très fort …

    MAIS !

    J’ai peur que ce lien avec l’occident lointain, pendant ces minutes que vous nous consacrez ne vienne polluer votre immersion..;

    Il ne me dérangerait pas que vous soyez en apnée….que vous disparaissiez dans le décor si bien planté…dans les eaux bleues de nos rêves sur fonds de gamelan….que vous oubliiez un peu de relater…que vous ratiez le rdv régulier avec le Web…

    J’aimerais bien un silence…

    Pour mieux vous savoir loin…si biens….

    Bonne plongée !

    JM

    ps : en fait je n’ai qu’à plus me connecter !! hi hi hi !

  6. Christiane LECOCQ Says:

    Merci de nous faire partager vos aventures en Asie ! encore ! encore ! Vous écrirez un livre à votre retour ?
    Affectueusement
    Christiane et Dominique LECOCQ

  7. solange Says:

    Hello vous tout là bas. Bali ? je rêve d’y aller un jour mais grâce à vous le voyage a déjà commencé pour moi. Merci et BRAVO à vous pour votre talent , vos réussites et votre courage. Bises
    solange et bernard (qui va bien, merci)

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